torsdag den 23. januar 2014

Jeudi/Thursday 23.01.2014


Nous partons à deux heures du matin dans un Boeing 727 de China Airlines (qui opère en collaboration avec KLM). On nous sert un diner à 3 h. Puis longue nuit, Jens dort mais moi très peu. Je pensais que le vol durait dix heures donc, à partir de 10h, 10 h 30, j’attends le petit-déjeuner, mais rien. En fait le vol dure 13 h 45! Encore au moins deux heures à attendre le petit-déjeuner.
Deux hommes derrière moi, un Irlandais et un Scandinave (qui ne se connaissent pas) discutent et comparent les femmes européennes et les Thaïlandaises. Les Européennes ne sont jamais contentes, elles rouspètent tout le temps … Les Thaïlandaises sont féminines, elles s’attachent très vite, disent « I love you » après 5 mn, elles n’ont pas la même mentalité, elles couchent très vite, leurs pères/frères ne sont pas jaloux … Choquant. Tout cela parce que ces hommes ont de l’argent et les jeunes femmes thaïlandaises sont pauvres. C’est le genre de gars qui sont un peu paumés, n’ont pas de succès avec les femmes dans leur pays et vont exploiter les jeunes femmes de là-bas.
Nous arrivons à Amsterdam à 16 h 15 (heure de Bangkok) ou 9 h 15, heure locale. L’avion pour Bergen est à 10 h 30. Nous nous dépêchons, mais le sismomètre fait maison suscite encore la curiosité du personnel de sécurité. On arrive juste, juste à l’avion.
Et, enfin, nous sommes à Bergen, il fait un peu gris mais sec, 2º mais les routes sont bien sèches: nous avons la voiture au parking, mais elle a encore les pneus d’été et cela n’aurait pas été drôle avec de la neige ou de la glace sur les routes. .
Nous arrivons à la maison à 13 h (19 h heure de Bangkok), content de retrouver notre chez-nous.
Encore un voyage qui se termine, un voyage spécial. Myanmar a été longtemps un pays fermé, soumis à une dictature très dure. Heureusement les choses changent, mais pas vite. C’était aussi intéressant de connaitre Nay Pyi Taw, cette ville unique et d’y être, je crois, la seule touriste.  
J'espére que ceux qui ont lu le blog pourront se faire une petite idée de Nay Pyi Taw et de Myanmar.
Une pensée admiratrice pour Jens maintenant: il est retraité mais si engagé dans ce qu'il fait. En voyage, il travaille dur pour aider ses étudiants à maitriser la pause des instruments et l'analyse des données récoltées. Il insiste beaucoup sur les exercices pratiques, pas sur des cours théoriques qui passent parfois au dessus de la tête des étudiants.  
Je voudrais terminer en remerciant tous les gens accueillants, souriants et très aimables que nous avons rencontrés. Nous avions parfois un peu de mal à communiquer mais avec des gestes, des mimiques et des sourires, on finit par s’entendre.
 

We leave at two o'clock in the morning in a China Airlines Boeing 727 (which operates in conjunction with KLM). They serve dinner at 3 am. Then a long night, Jens sleeps but I don’t sleep much. I thought the flight lasted ten hours, so, from 10 am, 10:30 am, I am expecting breakfast, but nothing. In fact, the flight lasts 13 hours and 45 minuts! At least another two hours to wait for breakfast.
Two men behind me, an Irishman and a Scandinavian (who do not know each other ) discuss and compare European and Thai women. European women are never happy, they grumble all the time ... Thai women are feminine, they attach themselves quickly, say " I love you " after 5 minutes, they do not have the same mentality, they sleep very quickly, their fathers/brothers are not jealous ... Shocking. All because these men have money and young Thai women are poor. This is the kind of guys who are a bit left behind, have no success with women in their country and exploit the young women there.
We arrive in Amsterdam at 4:15 pm (Bangkok time) or 9:15 am local time. The flight to Bergen is at 10:30 am. We hurry, but the homemade seismometer attracts again the curiosity of security personnel. We manage to go to the plane just in time.
And finally, we are in Bergen, it's a bit gray but dry, 2 º and the roads are dry; we have our car at a parking, but it still has summer tires. It would have been a problem with snow or ice on the roads.
We arrive home at 1 pm (7 pm Bangkok time), happy to be home.
Another trip that comes to its end, a special trip. Myanmar has long been a closed country, subjected to a harsh dictatorship. Fortunately things are changing, but not very fast. It was also interesting to know Nay Pyi Taw, this unique city and to be, I think, the only tourist in the city.
I hope that readers of this blog can have at least a little idea how Nay Pyi Taw and Myanmar is.
A nice word now about Jens: he is retired, but he is so engaged in what he does. While traveling, he works hard to help his students master the instruments and the analysis of the data collected. He places great emphasis on practical exercises, not theoretical courses that sometimes pass over the heads of students.
 I would like to conclude by thanking all the welcoming, smiling and very friendly people we met. We sometimes had a little trouble communicating but with gestures, facial expressions and smiles, we finally understand each other.


Les éléphants de Chan
Chan's elephants


Il pleut à Amsterdam
It is raining in Amsterdam


Notre pont, le pont d' Askøy
Our bridge, Askøy bridge


Bienvenue à la maison
Welcome home








onsdag den 22. januar 2014

Mercredi/Wednesday 22.01.2014

Nous partons aujourd’hui. Jens va travailler de 9 h à 11 h. Il a fait ses bagages hier. Moi je fais les miens aujourd’hui et écris le blog de lundi à la réception (problèmes avec internet hier). Il y a une musique de fond qui me ramène 14 ans en arrière : ce pianiste canadien qui joue un morceau qui a servi de « musaque » dans les ascenseurs et les supermarchés dans les années 90! Ce n’est pas une critique, j’aime bien.
Puis je fais un dernier petit achat à Junction Centre (en buggy, je n’ai guère de temps). Jens arrive et nous partons à 11 h 30 avec notre ami le chauffeur. Il nous conduit à Yangon, à peu près 350 km.
Route sans histoire, paysages de rizières, de villages misérables, de buffles, de gens qui marchent et de pagodes dorées. On voit aussi des écoles assez récentes.
Nous déjeunons au même restaurant qu’en venant, l’aire de repos s’appelle « 115 », 115 miles de Nay Pyi Taw. C’est drôle, les distances sont comptées en miles mais la vitesse limite sur l’autoroute est de 100 km/h.
Nous arrivons à Yangon à 16 h 30, l’avion est à 18 h 25. Nous disons au revoir au chauffeur, je lui conseille de se reposer un peu avant de repartir.
Vol rapide de Yangon à Bangkok et nous voici donc ici. Nous sommes arrivés à 20 h et notre avion pour Amsterdam repart à … 2 h du matin jeudi donc nous avons du temps. Jens travaille (encore) et moi j’écris.
Un aveu: quand j’ai vu que « quelqu’un » lisait mon blog à Myanmar les premiers jours alors que personne ne savait que j’en écrivais un, j’ai eu un peu peur et je me suis un peu autocensurée. Je n’ai pas dis tout ce que je pensais.
Le fait est que la différence entre Nay Pyi Taw, ville construite par des militaires mégalomanes et le reste du pays est choquante. Voici quelques données sur Myanmar:
Espérance de vie : 68 ans (femmes) et 65 ans (hommes)
Revenu moyen : 1000 dollars par an (classé 201 de 229 pays classés) (2011).
Part du budget consacré à la santé : 2 % (classé 189 de 190 pays classés) (2011)
Part du budget consacré à l’éducation : 0,8 %  (classé 172 de 173 pays classés) (2011)
Part du budget consacré à l’armée : 12 %
Pourcentage de la population qui a l’électricité : 30 % (Thaïlande, Vietnam, Laos : 98 %)
Nay Pyi Taw est la seule ville du pays où il n’y a pas de coupure de courant.
35 % des enfants de moins de 5 ans sont sous-alimentés.
Corruption: Classé 180 de 182 pays classés (Transparency international, 2011)
Et dans ce pays si pauvre, on construit cette ville où tout est grandiose et monumental.
Il faut préciser que les chiffres sont de 2011 et que la situation s’améliore. Le gouvernement est maintenant civil, la presse est beaucoup plus libre, un effort est fait pour réduire la pauvreté, et en 2015 il y aura des élections.
Il est maintenant 23 h 30, toujours à Bangkok. A demain, suite et fin du blog.

We leave today. Jens works from 9 am to 11 am. He packed his bags yesterday. I do mine today and write the blog for Monday at the reception (I had internet problems yesterday). There is a background music which brings me 14 years back: this Canadian pianist playing a piece that served as "musac" in elevators and supermarkets in the 90s! This is not a criticism, I like it.
 I make a last purchase at Junction Centre (by buggy, I have little time). Jens arrives and we leave at 11:30 am with our friend the driver. He drives us to Yangon, about 350 km.
Route uneventful, landscape of rice fields, miserable villages, buffaloes, people walking and golden pagodas.
We see also new schools.
We have lunch at the same restaurant than when we came, the rest area is called "115", 115 miles of Nay Pyi Taw. It's funny, the distances are counted in miles, but the speed limit on the highway is 100 km/h.
We arrive in Yangon at 4:30 pm, the plane leaves at 6:25 pm. We say goodbye to the driver, I advise him to rest a bit before driving back to Nay Pyi Taw.
Rapid flight from Yangon to Bangkok and thus here we are. We arrived at 8 pm and our flight to Amsterdam ... leaves at 2 am Thursday so we have time. Jens works (again) and I write.
A confession: when I saw that "someone" read my blog in Myanmar in the early days when nobody knew that I wrote one, I was a bit scared and I have been a little self-censored. I did not say what I thought.
The fact is that the difference between Nay Pyi Taw, city built by megalomaniac military and the rest of the country is shocking. Here are some facts about Myanmar:
Life expectancy: 68 years (women) and 65 years (men)
Average income: $ 1,000 per year (ranked 201 of 229 countries) (2011).
Share of the budget devoted to health: 2% (ranked 189 of 190 countries) (2011)
Proportion of the budget spent on education: 0.8% (ranked 172 of 173 countries) (2011)
Share of the budget devoted to the military: 12%
Percentage of the population who has electricity: 30% (Thailand, Vietnam, Laos: 98%)
Nay Pyi Taw is the only city in the country where there is no power failure.
35% of children under 5 are malnourished.
Corruption: ranked 180 of 182 countries (Transparency International, 2011).
And in this poor country, somebody built this city where everything is grandiose and monumental.
It should be noted that the figures are from 2011 and the situation is improving. The government is now civil, the press is much freer, there is an effort to reduce poverty, and by 2015 there will be elections.

It is now 11:30 pm, still in Bangkok. See you tomorrow, last day of the blog


Nous partons  pour Yangon
We are leaving for Yangon


Un cycliste


Rizières
Rice paddies


Au restaurant, au "Mile 115"


Yangon, échaffaudage de bambous
Yangon, bambus scaffolding


Yangon


Aéroport de Yangon, para-SEA-Games sur l'écran
Yangon airport, para SEA-Games on a screen


Aéroport de Bangkok
Bangkok airport


Une pagode
A pagoda









































  

Mardi/Tuesday 21.01.2014

Ce mardi, je reste à l’hôtel, pas de balade en taxi. J’ai plein de problèmes avec internet et cela me prend beaucoup de temps. Je vais juste un petit tour au supermarché à Junction Centre. Le soleil tape et je prends mon parapluie. C’est drôle il fait très beau mais c’est toujours un peu brumeux ici, et ce n’est pas de la pollution.
Le soir, quand nous allons diner, Jens a oublié les sous dans la chambre, donc il y retourne et je l’attends dans le jardin. Il fait nuit mais le jardin est assez éclairé. Je vois une bête qui court vers moi. Je pense que c’est un petit écureuil, il y en a ici, mais quand elle est assez proche, je m’aperçois que c’est un rat! Je tape du pied et il saute en l’air en montrant ses dents et en faisant un drôle de bruit.  Il a eu peur mais moi aussi.
Quand nous arrivons dans la rue (large et presque vide) une voiture s’arrête à notre hauteur. C’est notre chauffeur sympa, sa femme et sa fille. Ils nous donnent un cadeau, deux éléphants en bois où Chan a écrit son nom et Myanmar. On apprécie leur gentillesse. Malheureusement je n’ai pas fait de photo des éléphants et quand j’écris ceci nous sommes à l’aéroport de Bangkok et les éléphants sont bien empaquetés, chacun dans son sac, un dans le sac de Jens et un dans le mien. Comme nous n’avons que des bagages à main, c’est plutôt serré et pas question de défaire les sacs.
Je reviens au mardi : au diner, nous avons encore un dessert offert par la maison, un pouding de tapioca à la cannelle, très bon.
 
Today, I stay at the hotel, no taxi ride. I have lots of problems with internet and it takes me a long time. I just walk to the supermarket Junction Centre. The sun is strong and I take my umbrella. It's funny it is very nice weather but it is still a little misty here, and it is not pollution.
In the evening, when we go to dinner, Jens has forgotten the money in the room, so he goes back and I wait for him in the garden. It is dark but the garden is quite bright, ther is many lights. I see an animal running towards me. I think that's a squirrel, I have seen them before, but when it is close enough, I realize that it's a rat! I stomp and he jumps in the air, showing his teeth and making a funny noise. He was scared but me too.

When we arrive in the street (large and almost empty) a car stops next to us. This is our friendly driver, his wife and daughter. They give us a gift, two wooden elephants where Chan wrote her name and Myanmar. We appreciate very much their kindness. Unfortunately I did not take a photo of the elephants and when I am writing this we are at the airport in Bangkok and the elephants are well packed, each in his bag, one in Jens’ bag and the other one in mine. As we only have hand luggage, it is rather tight and no question to open the bags.


Un visiteur dans notre chambre, au plafond
A visitor in our room, on the ceiling


Junction Centre


Une pagode
A pagoda



tirsdag den 21. januar 2014

Lundi/Monday 20.01.2014

Aujourd’hui a lieu la cérémonie de clôture des Para-Sea Games (sorte de jeux olympiques des pays du sud-est pour les handicapés). Le chauffeur de taxi s’est renseigné pour m’obtenir un billet, mais apparemment ile sont tous vendus. C’est curieux parce que personne n’est au courant de cette cérémonie (à l’hôtel, les collègues et étudiants de Jens, le chauffeur) et il n’y a aucune annonce dans le journal, mais c’est un journal en anglais, donc peu lu. Cela aurait été intéressant d’y assister, mais ce n’est pas possible.
Vers 11 h 30, la réception me téléphone, je ne comprends pas bien ce que la jeune femme me dit donc j’y vais: il nous faut déménager, notre chambre est attribuée à d’autres personnes. J’essaye de protester (un peu), pourquoi ne pas mettre les nouveaux arrivants dans une autre chambre et que l’on garde la nôtre. Rien à faire. Donc, aidé d’une charmante jeune femme qui fait le ménage, j’empaquète tout et nous déménageons. Un jeune employé de l’hôtel nous aide aussi. Il est désolé, mais les deux buggies sont sortis et il nous faut porter les choses, mais ce n’est pas loin, 200 m. Nous avions la première chambre quand on rentre dans le jardin et maintenant nous avons la dernière. Ne nous plaignons pas, la nouvelle chambre est plus grande et la terrasse aussi. En rangeant nos affaires, je vois le coffre et aperçois que j’ai oublié nos dollars dans le coffre de notre ex-chambre. Je redemande la clé et vais les chercher. Ici, on ne peut pas payer par carte donc nous payons en liquide, en dollars, sauf les petites sommes que l’on paye en kyats.
Vers 1 h, je vais déjeuner, seule comme toujours mais en compagnie de ma série indienne. Je fais des photos de l’héroïne et du héros.
A 2 h 30, le chauffeur de taxi (celui d’hier) vient me chercher et m’emmène à la poste, j’ai écris à la tante de Jens au Danemark et à Michel. Devinez comment est la poste: monumen-tale, bien sûr. Mais le service est rapide. Le chauffeur me conseille d’envoyer les lettres en recommandé.
Je demande au chauffeur de m’emmener voir les quartiers où habitent les fonctionnaires. Dans un groupe d’immeubles sont logés les employés d’un ministère. Bien plus loin (les distances ici !), dans un autre groupe d’immeubles sont logés les employés d’un autre ministère. C'est-à-dire que les employés d’un même ministère sont à la fois collègues et voisins. C’est plus facile ainsi d’organiser le transport (en camions-bus). Ils ne payent pas de loyer, seulement les charges. Le salaire d’un fonctionnaire de moyen niveau est de 100 000 kyats, 100 dollars. Un employé célibataire doit partager un appartement de deux pièces avec un ou deux collègues. Quand la ville a été construite, dans les années 2000, personne n’était au courant, c’était secret. En 2005, le gouvernement de ce temps-là (une dictature militaire) décide de déménager tous les ministères. Les fonctionnaires ont eu deux semaines pour préparer leur déménagement, ceux qui ne voulaient pas venir ont perdu leur travail.
Ces immeubles sont pratiquement neufs, rien n’est vieux ici, mais ils paraissent plus âgés et ne sont pas bien entretenus, de plus il y a de la poubelle qui flotte tout autour.
Nous passons ensuite devant le MICC (Myanmar International Convention Centre), un bâtiment imposant et grandiose.
Nous allons ensuite voir une partie de la « Hotel Zone » où de nouveaux hôtels sont en construction ou juste finis. Ils sont nombreux, de luxe et immenses, encore plus grands que ceux de notre quartier. Pourquoi Nay Pyi Taw a-t-il (a-t-elle ?) besoin de tant d’hôtels? Il y a au moins vingt hôtels de luxe ici.
Le gouvernement a réservé des emplacements pour les ambassades étrangères, 2 ha par ambassade. Mais pour le moment seul le Bengladesh a une ambassade ici.
Je vois aussi le « Myanmar Women Affairs Federation », grandiose et gigantesque.
En parlant de femmes, elles sont présentes sut les chantiers routiers ou de construction. Elles portent des paniers de terre ou de pierres.
Ce chauffeur est très sympathique et parle un peu anglais. J’ai essayé ce matin d’envoyer les photos prises hier, par mail, à sa fille, puis à lui mais cela ne marche pas. Il faut trouver un moyen de leur donner ces photos, peut-être avec une clé USB.
Jens rentre, travaille et nous allons diner au centre commercial Capital, à 200-300 m, au restaurant thaï, le Korn Thai. Le serveur nous donne en plus un dessert, très bon, une sorte de riz sucré à la noix de coco.
Avant que j’oublie, un rectificatif: le boulevard vers le parlement fait vingt files, dix dans chaque sens (pas seize ou dix-huit, comme j’avais écrit).

Today is the closing ceremony of the Para-Sea Games (sort of Olympic games for countries of south-east Asia and for disabled people). The taxi driver inquired to get me a ticket, but apparently they were all sold out. This is curious because nobody is aware of this ceremony (at the hotel, colleagues and students of Jens, the driver) and there is no ad in the newspaper, but it's a newspaper in English, so little read. It would have been interesting to attend, but this is not possible.
At 11:30 am, the reception phones me, I do not quite understand what the young woman is saying so I go there and they tell me we need to move, our room is assigned to others. I try to protest (a little), why not put the newcomers in another room and we keep ours. Nothing to do. So, with the help of the nice young lady who cleans the rooms, I pack everything and we move. A young man, employee of the hotel, helps us too. He's sorry, but the two buggies are out and we have to carry things, but it is not far, 200 m. We had the first room when we enter the garden and now we have the last one. I am not complaining, the new room is larger and the terrace too. When I am putting our stuff in the cupboard, I see the safe and realize that I have forgotten our dollars in the safe of our former room. I asks the key and I get them. Here, you can not pay by card so we pay in cash, in dollars (not the small notes that we pay in kyats).
At about 1 pm, I 'm having lunch alone as always but with my Indian series. I make pictures of the heroine and the hero.
At 2:30 pm, the taxi driver (the one from yesterday) picks me up and takes me to the post, I wrote to Jens’ aunt in Denmark and to Michel. Guess how the post office is: monumental, of course. But the service is fast. The driver advised me to send the letter by registered mail.
I asked the driver to take me to see the areas where government employees live. In a group of buildings the employees of a department are living together. Much farther (the distances here are huge), another group of buildings the employees of another department are living together. That is to say that the employees in the same department are both colleagues and neighbors. It's easier to organize transport (by trucks-buses). They do not pay rent, only electricity and water. The salary of a medium level employe is 100,000 kyats, 100 dollars. A single employee must share a two-room apartment with one or two colleagues. When the city was built in the 2000s, nobody knew, it was secret. In 2005, the government of that time (a military dictatorship) decided to move all departments. Government employees had had two weeks to prepare for their move, those who did not want to come lost their jobs .
These buildings are practically new, nothing is old here, but they seem to be older and are not well maintained and there is trash floating around.
We then move to the MICC (Myanmar International Convention Centre), an imposing and grandiose building.
Then we'll see some of the "Hotel Zone" where new hotels are under construction or just finished. There are many, of high luxury standard and immense, even larger than those in our neighborhood. Why does Nay Pyi Taw Why need so many hotels? There are at least twenty luxury hotels here.
The government has reserved huge lots of land for embassies (2 ha each), but at the moment only the Bengladesh embassy is here.
I also see the "Myanmar Women Affairs Federation" grand and huge.
Speaking of women, they work on roads construction and building houses. They carry baskets of earth or stones.
This driver is very friendly and speaks some English. I tried this morning to send the photos taken yesterday to his daughter by mail, so to him, but then it didn’t work. We must find a way to give them these pictures, maybe with a USB key.
Jens comes home, works a little and we dine at the Capital Mall, 200-300 m from here, at the Thai restaurant, Thai Korn. The waiter gives us a dessert, and a very good one, a kind of rice pudding with coconut taste.
Before I forget, a correction: the boulevard toward the parliament has ​​twenty lanes, ten in each direction (not sixteen or eighteen, as I wrote before).


L'héroïne de la série indienne


Le héros


La poste
The post office


Les blocs d'appartements de fonctionnaires
The apartments blocs for the government employees


Myanmar International Convention Centre


Myanmar Women Affairs Federation


Zone des futures ambassades
Embassies future zone


Un rond pont
A turn about


Un hôtel 


Un autre hôtel
Another hotel


Un village


Une pagode
A pagoda





















mandag den 20. januar 2014

Dimanche/Sunday 19.01.2014

Nous prenons le petit-déjeuner avec l’Allemand de la World Bank. C’est intéressant de l’écouter. Il dit que les gens avec lesquels il travaille sont engagés et travailleurs. Il a de la chance, tous les travailleurs ne sont pas comme ça ici. Le système scolaire ne développe pas beaucoup l’initiative, le maître parle et les enfants écoutent. J’au lu dans le journal qu’une des réformes en cours est de promouvoir le droit des élèves à poser des questions, mais cela suppose aussi un changement d’attitude des maîtres.
Jens va travailler. A 11 h 45, le taxi vient me chercher. Nous avons invité la femme du chauffeur et sa fille à venir avec nous. Sa fille a 13 ans et apprend l’anglais à des cours d’été.
Nous allons chercher Jens à midi et partons à un parc qui s’appelle « National Landmark Garden », près d’un lac. C’est un parc qui a la même forme que le pays, sur un plan on dirait Myanmar en petit. Il abrite les différents types de maison des différentes régions. Ce parc est à 45 km de l’hôtel. Les distances ici …
Nous passons par un nouveau quartier de Nay Pyi Taw, à peu près à 10 km du « centre » où un immense centre commercial « Ocean » vient d’ouvrir. C’est un quartier d’affaires, compagnies birmanes et étrangères, très grandes maisons privées, hôpital privé et banques. Plus loin, la route passe près d’un grand quartier de petites maisons toute pareilles, c’est d’après le chauffeur, des maisons pour les retraités de l’armée. Un hôpital leur est réservé.
Nous passons aussi près de la nouvelle gare de Nay Pyi Taw (au moins à 20 km du « centre »!). On mettrait 5 gares Saint Lazare dedans, c’est immense. Et il passe ici 2 ou 3 trains par jours, à une moyenne de 30 km//h.
Et enfin, un peu avant le parc, nous longeons longtemps, longtemps le « Musée de l’armée ». C’est colossal, peut-être 10 km sur 10 km, et les bâtiments sont gigantesques.
Nous arrivons au parc, payons l’entrée. Souvent ici, les étrangers payent plus que les locaux, et c’est très bien ainsi. Nous commençons par aller déjeuner dans une tour de 60 m de haut (avec ascenseur). Nous avons une belle vue tout autour. Puis nous conduisons dans le parc, c’est bien trop grand pour marcher. La plupart des gens (et il y a un peu de monde, c’est dimanche) prennent des buggies. Certaines maisons sont construites de bois (l’armature) et de bambou. Le bambou est laminé (au couteau) et tressé. Ces maisons, sur pilotis, sont fraiches et agréables. Nous visitons plusieurs maisons de différentes régions. Un grand bâtiment moderne abrite une maquette de Nay Pyi Taw. Les différents quartiers peuvent s’éclairés, ainsi que la grande pagode, le parlement etc. Malheureusement, il n’est pas permis de prendre des photos.
Une des maisons que nous visitons est habitée. Une vielle dame et deux jeunes femmes y vivent. Elles rient quand je montre la télé et dis : « Old tradition ? » La maison est du peuple Mon. Myanmar comprend plus de 100 différents groupes ethniques.
Le parc est en même temps parc d’amusement, avec grande roue, voitures tamponneuses, manèges …
Nous sortons du parc vers 4 h et rentrons par une autre route, en passant par Pyinmana, une vieille ville « proche » (à l’échelle d’ici) de Nay Pyi Taw. Quel contraste! Autant la nouvelle capitale est immense, ordonnée et espacée, autant la vieille ville est fouillis, chaotique et peuplée. Jens veut voir la vieille gare, bâtie au temps de la colonisation anglaise. On a de la chance, un train arrive. Il va à Mandalay et cela prend 9 h, en voiture 3 h.
Nous revenons vers Nay Pyi Taw. Le chauffeur nous dit qu’il habite près de la route, donc Jens propose qu’on fasse le petit détour pour laisser sa femme et sa fille chez elles. Ils habitent dans un vieux village. Nous nous arrêtons devant chez eux, et ils nous invitent à rentrer. Drôlement sympa. Ils ont acheté un petit terrain et fait construire une petite maison. Ils nous offrent une boisson. La fille me montre un nid, un grand nid allongé. La maman a une moto et coduit sa fille à l'école tous les jours (15 mn).
Le chauffeur nous ramène ensuite à l’hôtel, il est 5 h 30  … et revient nous chercher pour aller diner à 6 h 30. Les étudiants de Jens nous invitent. Repas agréable, sur une terrasse.
Le chauffeur ne peut pas venir nous chercher quand on a fini mais envoie un copain.
Bonne journée.
Je finis mon livre « Light a Penny Candle » de Maeve Binchy. J’ai bien aimé les trois premiers quarts mais la fin est assez invraissemblable. 

We take breakfast with the German guy who works for the World Bank. It's interesting to listen to him. He said that the people he works with are very committed workers. He is lucky, all workers are not like that here. The school system does not develop much initiative, the teacher speaks and children listen. I read in the newspaper that one ongoing reforms is to promote the right of students to ask questions, but it also requires a change in attitude of teachers.
Jens goes to work. At 11 h 45, the taxi picks me up. We asked the driver to take his wife and his daughter to come with us. His daughter is 13 years old and learned English in summer school .
We pick Jens up at noon and leave for a park called " National Landmark Garden" near a lake. The park has the same shape as the country, on a map it looks like a small Myanmar . It presents different types of houses from different regions. This park is 45 km from the hotel. The distances here ...
We go through a new neighborhood of Nay Pyi Taw, about 10 km from the "center" where a huge mall "Ocean" has just opened. This is a business district, Burmese and foreign companies are here, very large private homes, private hospitals and banks. Further, the road passes near a large area of ​​small houses all alike, it is according to the driver, houses for retired military menn. A hospital is reserved for them .
We also see the new train station in Nay Pyi Taw ( at least 20 km from the "center" !), 5 Waterloo stations would be put inside it! It is immense. And 2 or 3 trains are passing by per day, with an average of 30 km/h.
And finally, just before the park, we follow a long, long fence, this is the "Museum of the Army." It is colossal, maybe 10 km by 10 km, and the buildings are huge.
We arrive at the park, pay the entrance. Here often, foreigners pay more than the locals, and it is fine. We start by going to lunch in a tower 60 meters high (with elevator). We have a beautiful view all around. Then we drive in the park, it is too big to walk. Most people (and there are a few people, it's Sunday) take buggies. Some houses are built of wood (the  frame) and bamboo. Bamboo is laminated (with a knife) and braided. These houses on stilts, are fresh and enjoyable. We visit several houses from different regions. A large modern building houses a scale model of Nay Pyi Taw. Different neighborhoods can be lit, the great pagoda, parliament etc… Unfortunately, it is not allowed to take pictures .
One of the houses we visit is inhabited. One old lady and two young women are living there. They laugh when I show the TV and say: " Old tradition? " The house of is from the Mon  people. Myanmar has more than 100 different ethnic groups.
The park is also an amusement park with Ferris wheel, bumper cars, rides ...
We leave the park around 4 pm and return by another route, by Pyinmana, an old town "near"  Nay Pyi Taw,  which means 20 km here. What a contrast ! As much the new capital is huge, orderly and spaced, as much the old town is messy, chaotic and crowded . Jens wants to see the old train station, built in the time of British colonization. We are lucky, a train arrives. It goes to Mandalay and it takes 9 hours. (3 hours by car).
We return to Nay Pyi Taw. The driver told us that he lives near the road, so Jens suggests we make the detour to leave his wife and daughter at home. They live in an old village. We stop in front of their house, and they invite us to og in. That’s really nice. They bought a small plot of land and built a small house. They offer us a drink. The girl shows me a nest, a large elongated nest. The mother has a motorbike and drives her daughter everyday to school (15 minutes).
The driver then takes us back to the hotel, it is 5:30 pm ... and comes back at 6:30 pm to take us to dinner. Jens’ students invite us. Nice meal on a terrace .
The driver can not pick us up when we finished but sends a friend.

A good day.


On conduit
We drive


Le quartier des affaires
The business district


La gare
The train station


Les rails
The track


L'entrée du parc
The park entrance


La tour (il y en a deux)
The tower (there is two)


Le musée de l'armée
The miltary museum


Le musée de l'armée (il y a aussi des avions)
The military museum (there is also planes)


Jens, le chauffeur, sa fille et sa femme
Jens, the driver, his daughter and his wife


Une maison
A house


Le bambou tressé utilisé pour les murs
The braided bambu used for the walls


Les quatre
The four


Une autre maison
Another house


La maison habitée
The inhabited house


Un instrument de musique


Un autre
Another one


Une sorte de parapluie de feuilles de bambu tressées
A kind of umbrella made of braided bambu leaves


Chan 


Une petite boutique
A little shop


Un marché
A market


Une rue
A street


La gare de Pyinmana
Pyinmana train station


La gare
The train station


Le train
The train


Chez le chauffeur
In the driver's home


le nid
The nest


Jens regarde la moto
Jens is looking at the motorbike


Le diner
The dinner


Une pagode
A pagoda